Yoav !

J’ai la toute grande chance d’emprunter plusieurs fois par semaine notre magnifique E42 pour aller au boulot ! Ce matin, c’était ambiance « playlist » (parfois, c’est ambiance « radio », d’ailleurs je vous parlerai d’un coup de cœur radio un de ces 4). Dans une ancienne playlist d’il y a quelques années, a surgit Yoav.

Ça faisait un petit temps que le random ne lui avait plus laissé sa chance. Et du coup, je me suis passé quelques unes de ses chansons en boucle, tellement c’était bon. En chantant évidemment. Avec l’accent anglais légendaire qui me caractérise.

Pour la petite histoire, j’ai découvert « Club Thing » en écoutant la Première, il y a presque 10 ans (mon djjjeeuuu ça ne nous rajeunit pas), quand j’étais sur la route vers un de mes premiers boulots sur Radio Contact…  A l’époque, le principe de Shazam n’était qu’un doux rêve. Et il n’y avait pas eu de « désannonce » du disque. J’avais donc écrit un mail  à la RTBF pour identifier ce qui me semblait être un OVNI musical. Et j’avais reçu une réponse quelques jours plus tard (ils sont bien à la RTBF).

Et, coup de bol, l’artiste sud-africain était annoncé en concert quelques mois plus tard au Bota. Ça n’a pas été facile, mais j’ai réussi à convaincre quelques collègues de venir avec moi en leur promettant que ça allait être génial, bla bla bla…  Et en fait, c’était juste démentiel. Un des meilleurs concerts auquel j’ai assisté. Y avait une atmosphère quasi magique dans cette Orangerie. Il parvenait à hypnotiser tout le monde avec sa gratte et sa boite à son. Juste lui et ses instruments. C’est vraiment un type ultra généreux dans sa prestation scénique et il transmet un truc un peu solaire.

Je suis retourné le voir 3 ans après aux nuits Bota, c’était toujours aussi bon. Il a sorti un EP en 2014 « Dopamine » qui est relativement différent des deux premiers albums. Je suis un peu moins fan.  J’y retrouve moins de magie que celle qui avait opéré en 2008. Il est entré dans une toute autre dimension qui me plait moins. Mais c’est peut-être simplement parce que j’en attendais trop ? Du coup, je reste sur les morceaux que je considère « fétiches ».

 

Adrien Devyver
Adrien Devyver