La vigne dans les bulles

Je vous parlais de ma passion de la bd il y a quelques semaines dans l’article  « Histoires verticales ». J’adore cet univers dans lequel je me plonge régulièrement depuis tout petit, grâce à mon papa qui m’a transmis sa passion. J’ai commencé avec les incontournables : Les schtroumpfs, Astérix, & Lucky Luke. J’avais aussi un faible pour les aventures du Scrameustache. Je pouvais lire le même tome plusieurs fois par semaine. Maintenant, je suis très branché sur la collection « Air Libre », je suis aussi un grand amateur de ce que fait Larcenet. J’aime beaucoup les romans graphiques aussi. Et puis, de manière générale,  je suis assez branché sur des « OVNIS » de la bd.

Je suis aussi un grand fan de vin. J’adore le boire mais, à vrai dire, je n’y connais pas grand chose. (Mes potes m’ont souvent charrié à propos du vin que j’apportais aux dîners). Depuis quelques années, j’ai quand même acquis quelques bases puisque j’ai eu la chance d’assister à pas mal de chroniques d’Eric Boschman. Grâce aux informations distillées par cet œnologue déjanté, j’ai commencé à prendre le temps de réellement goûter ce que je buvais. Depuis quelques années, je consacre un budget un peu plus conséquent quand je choisis du vin. Je commence tout doucement à me créer une petite cave, au fil de mes découvertes et de mes coups de cœur. Au delà de mon addiction totale aux (très classiques) Graves & Médoc, je m’intéresse de plus en plus à la biodynamie. A des vins différents, des vins produits par des passionnés, en lien permanent avec la terre et les éléments de la nature. Pour moi, il y a quelque chose en plus dans ces vins. Attention, je ne dis pas qu’ils sont tous géniaux, loin de là. Mais il y a une âme et je trouve ça cool de s’y intéresser, et d’y croire.

Alors, pour en savoir plus, je me suis plongé dans ce récit génial. C’est l’histoire authentique de la rencontre entre un auteur de BD et un vigneron. Et, c’est cette authenticité qui rend cette BD vraiment intéressante. J’ai directement accroché grâce au ton utilisé par Etienne Davodeau. C’est une belle balade didactique, parfois assez technique, dans les vignes de Loire. On se retrouve souvent dans un univers d’opposition de styles aussi, entre la technologie VS la force de la nature. J’avais vraiment envie de partager avec vous ce coup de cœur qui a fait évoluer mes envies,  mais aussi mes exigences à propos du choix  d’un vin. Je suis beaucoup pus attentif sur sa provenance, sur les cépages utilisés, sur la manière dont le vigneron aborde son travail de production.

 

Adrien Devyver
Adrien Devyver