Tu peux toujours courir !

Ça fait beaucoup trop longtemps que je ne suis plus venu faire un petit tour par ici. Il était donc plus que temps de reprendre le clavier pour vous parler de ma nouvelle super passion. C’est peut-être elle qui est responsable de mon absence prolongée (je n’ai pas réussi à trouver un certificat médical).

Tout a commencé à la mi-mars. Il m’est arrivé un truc que je ne pensais jamais devoir affronter (le mot est fort) dans ma vie : ne plus trouver de plaisir sur un terrain de tennis. Grosse panique ! Plus moyen d’avoir envie d’être au top, plus vraiment de sensations non plus. Les gestes étaient devenus machinaux, robotiques. Il n’y avait plus cette niaque (clin d’oeil à Mich Bouhoule qui m’a bien aidé à retrouver la passion du cour grâce à ses formules magiques). Alors, j’ai décidé de ne plus jouer. Les Interclubs arrivaient à grand pas et il fallait que j’aie à nouveau faim, à nouveau envie de frapper dans la balle.

Du coup, comment faire pour dépenser le surplus d’énergie ? J’ai testé le Yoga au Yoga Room à Bruxelles. Super expérience. Le problème, c’est qu’il faut du temps en fin de journée, parce que quand je suis sorti de la séance, j’étais complètement vanné. Il fallait donc que je trouve une autre alternative qui me permette de me dépenser mais de manière raisonnable. Je me remettrai au Yoga quand un autre rythme professionnel me le permettra. Mais je vous expliquerai quand même comment s’est déroulée mon initiation à la discipline sur ce blog très bientôt.

Alors j’ai été rechercher mes baskets de running au fond du dressing. Elles y étaient depuis l’été dernier, quand j’allais courir 20 minutes en espérant éliminer les rosés de la veille. Et je suis parti un matin tôt, pour courir dans la forêt de Soignes. Je suis parti à l’assaut des chemins que je parcourais quand j’étais ado. A l’époque, je courais tout les dimanches au sein d’un club la hulpois : « les tendons détendus » (mention spéciale au créateur de ce nom de club). On faisait entre 15 et 20 bornes relax. A 15 ans, j’avais même pas transpiré à la fin évidemment ! C’est donc devenu une super madeleine de Proust de retourner sur ces sentiers.

Je cours le matin. Dès que je me réveille, je mange une banane et je pars. C’est juste divin. Franchement, je ne pensais pas ressentir des sensations aussi agréables. Le fait d’être seul ou presque dans les bois. Le plaisir de croiser des écureuils et parfois du gibier. Et surtout, le plus sensationnel, c’est l’état dans lequel je me trouve pour attaquer la journée (et le soir parfois quand je suis en plateau). Toute la masse musculaire est complètement détendue. C’est vraiment parfait. C’est du coup, beaucoup plus simple pour me concentrer sur mon boulot. Au début, je courais sans musique et sans appli de calcul de distance. Maintenant j’écoute parfois une playlist (pas spécialement super rythmée) et je branche Runtastic pour avoir une idée de mes performances. C’est évidemment addictif et ça fait monter les enchères pour les prochaines sorties… Inutile de préciser que depusi que j’ai arrêté la clope, je suis mille fois plus performant. Pour convaincre les fumeurs a écrasé leur dernière cigarette : mon article sur mon arrêt du tabac.

J’essaie d’y aller 3 fois par semaine pour courir une dizaine de kilomètres à chaque fois. Pour le moment, je cours à du 10,5 km/h de moyenne. Comme j’ai beaucoup couru quand j’étais ket, j’avais déjà quelques petits trucs pour courir « malin » : un rythme respiratoire déjà ancré : j’inspire 2 fois par le nez et j’expire 2 fois par la bouche. J’ai été voir sur quelques forums de joggeurs, il semblerait que ce serait mieux de consacrer un peu plus de temps à l’expiration. Mais j’ai aussi lu qu’il était bon de simplement faire confiance à son rythme. Bref, je me prends pas trop la tête avec ça. En revanche, maintenant que je suis complètement accro, je vais surveiller plus attentivement mes paramètres vitaux et techniques. Garmin m’a contacté pour que je teste une de leur modèle : la 735. Je vous écrirai ce que ça a donné dès que je l’aurai reçue.

Alors concrètement, je m’étais mis à la course à pied pour garder la forme et me sentir bien. Ce qui est très très cool, c’est que ma pause de plusieurs semaines de tennis m’a aidé à retrouver une niaque intacte sur le terrain depuis le début des interclubs fin avril. Et en plus d’avoir retrouvé le mental, les jambes sont encore plus au taquet qu’avant le mois de mars. Je suis curieux d’avoir aussi votre ressenti  par rapport à votre expérience. N’hésitez pas à me contacter : en cliquant ici !

Adrien Devyver
Adrien Devyver